FC Nantes : Thierry Henry annonce un policier !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

A 33 ans, Francis Coquelin a fait son retour en Ligue 1 lors du dernier mercato hivernal. Après avoir déjà joué à Lorient, le milieu de terrain a posé ses valises au FC Nantes, retrouvant ainsi le championnat de France après plusieurs années en Angleterre et en Espagne. De l’autre côté de la Manche, quand il était à Arsenal, Coquelin avait d’ailleurs reçu un surnom particulier de Thierry Henry.

Formé à Laval, Francis Coquelin avait décidé de très tôt de partir en Angleterre et de rejoindre Arsenal. C’est en 2008 que le milieu de terrain, aujourd’hui au FC Nantes, s’est engagé avec les Gunners, avec qui il est resté jusqu’en 2018. Pour les médias du club canari, Coquelin est d’ailleurs revenu sur son expérience londonienne, parlant notamment du surnom donné par Thierry Henry : « Police Officer » ou « le policier ».

« C’est Thierry Henry qui m’avait appelé comme ça »

« En Premier League, on m’a surnommé le « briseur d’attaques » ? Oui il y avait ce surnom, mais il y avait également « Police Officer ». C’est Thierry Henry qui m’avait appelé comme ça après un match. Dans le championnat anglais, j’étais cantonné à ça, faire les compensations, récupérer les ballons, couper les contre-attaques. J’avais devant moi deux joueurs de ballon et ils n’avaient pas forcément besoin de moi dans la construction. Je suis quelqu’un qui aime jouer, mais j’avais Ozil et Cazorla devant moi ! », a expliqué Francis Coquelin.

«  Je préférais mettre mes qualités défensives au service de l’équipe »

Le milieu de terrain du FC Nantes a ensuite ajouté : « Je préférais mettre mes qualités défensives au service de l’équipe afin qu’ils puissent s’exprimer avec le ballon. C’est pour ça que j’ai eu ces surnoms lors mon époque anglaise. En Angleterre, on m’a réduit à ça. Après, en Espagne, Marcellino à Valence, m’a demandé de plus participer au jeu. Je suis moins limité que ce que les gens ont pu penser. En Espagne, j’ai aussi cette étiquette du joueur qui peut jouer. Ça s’est vu ensuite avec des coachs qui m’ont mis à des positions moins défensives que ce que j’ai pu connaître en Angleterre. Ça montre que j’avais aussi d’autres qualités ».