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Dunkerque-PSG: "Je peux parler de huit faits de jeu minimum", la contre-attaque de Luis Enrique sur la polémique du VAR

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Luis Enrique, entraîneur du PSG, n’a pas voulu s’attarder sur la colère des joueurs de Dunkerque au sujet de l’égalisation parisienne qu’ils jugent non valable. L’Espagnol décompte au moins huit situations défavorables à son équipe.

Luis Enrique était un entraîneur heureux mardi soir. L’entraîneur du PSG s’est félicité de la réaction de ses joueurs, vainqueurs à Dunkerque (4-2) en demi-finale de la Coupe de France après avoir été menés 2-0. Et il ne comprend pas vraiment la grogne des pensionnaires de Ligue 2, qui jugent que l’égalisation de Marquinhos est intervenue après un corner inexistant pour le PSG. L’Espagnol, peu habitué à s’attarder sur l’arbitrage, estime que son équipe avait aussi matière à se sentir lésée sur certaines situations. Mais il assure ne surtout pas vouloir s’en servir comme excuse.

"Je ne veux pas me concentrer là-dessus"

"Nous avons eu plus de trente occasions", souligne-t-il. "Tu vas me parler d’une action de jeu, je peux vous parler de huit actions de jeu qui, je pense, n’ont pas été correctes et qui nous ont porté préjudice. Huit minimum. Mais je ne veux pas me concentrer là-dessus. Je crois que nous avons fait un très bon match dans une super ambiance et un stade spécial. Le reste, ce ne sont que des petits détails. Nous avons mérité de nous qualifier en finale de manière claire. Les détails m’intéressent peu."

Capitaine de l'USL Dunkerque, Opa Sanganté a fulminé après le match sur la décision arbitrale d’accorder ce corner au PSG, à l’origine du but de Marquinhos. "Comment, avec le VAR en 2025, l'arbitre peut donner un corner qui n'existe pas? C'est inadmissible", a pointé le défenseur au micro de Bein Sports. "Je sais que c'est dur d'arbitrer mais une mauvaise décision se paie direct", a aussi regretté Vincent Sasso auprès de Bein Sports. "Il n'y a pas corner. Il faut être aussi lucide, c'est dur pour les arbitres. Ça nous fait chier mais c'est le foot."

Avant de répondre à cette petite polémique arbitrale, Luis Enrique avait insisté sur la supériorité de son équipe. "On mérite clairement d'être qualifiés", avait-il déclaré. "Rien à voir avec le match de Saint-Étienne (samedi dernier où le PSG a été mené avant de dérouler 6-1, NDLR), où il y avait un défaut de rythme, là Dunkerque a passé deux fois la ligne médiane et a profité d'erreurs d'inattention. L'équipe a démontré de la maturité et une capacité à retourner des situations."

NC