Dégouté, il refuse de signer à l’OM !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé deux ans et demi plus tôt, Demetrius Ferreira se voit offrir une prolongation au rabais à l’OM. Le latéral brésilien aurait effectivement pu prolonger de deux ans, mais avec un salaire revu à la baisse. L’ego a parlé et il a finalement dit non au club phocéen qu’il avait ainsi quitté en 2006. Avec regret.

Prêté à l'OM en janvier 2004 avant son transfert définitif l'été suivant, Demetrius Ferreira aura évolué durant deux saisons et demi à Marseille. Une aventure qui aurait d'ailleurs pu se prolonger d'une année puisque Pape Diouf, alors président de l'OM, lui avait offert une prolongation. Mais le Brésilien a alors refusé, vexé par le salaire qui lui été proposé.

Demetrius Ferreira refuse de prolonger à l'OM

« À l'issue de ces deux ans et demi avec l'OM, (le président) Pape Diouf m'a proposé de rempiler une année de plus, mais avec une baisse de salaire. Mais j'ai commis une erreur. Mon ego a pris le dessus et j'ai manqué d'intelligence. J'ai refusé et je le regrette. Surtout qu'il voulait que je devienne ensuite recruteur pour l'OM au Brésil, comme Marcelo à Lyon », révèle-t-il dans les colonnes de L’EQUIPE. Néanmoins, à l’OM, il aura eu le temps de côtoyer Franck Ribéry et Didier Drogba, deux des joueurs qui l’ont le plus impressionné durant sa carrière.

«Mon ego a pris le dessus et j'ai manqué d'intelligence»

« Au Brésil, j'ai croisé du lourd quand j'ai commencé ma carrière à Palmeiras (chez les jeunes, de 1993 à 1996). Il y avait Cafu, Roberto Carlos, Müller. Lui, il était incroyable. Il avait l'adresse, l'audace, l'intelligence. Tele Santana (ancien coach mythique au Brésil) avait même dit qu'il était le meilleur qu'il avait entraîné. Sinon, en France, je dirai (Franck) Ribéry, qui était imprévisible, et (Didier) Drogba, qui était hyper puissant. J'ai affronté Ronaldo "Fenomeno" lors d'un match amical entre Bastia et l'Inter Milan (à l'été 2001). Il revenait de blessure et nous avait planté deux buts en trente minutes avec une facilité déconcertante. Sinon, il y avait aussi Sonny Anderson à Lyon. C'était dur de défendre sur lui », ajoute Demetrius Ferreira.

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