Comme quoi, il n’y a pas que la France qui est touchée par le piratage. Grand phénomène présent dans énormément de foyers, cette méthode est aussi utilisée partout en Europe, dont l’Espagne. Longtemps, le pays s’est vanté d’avoir une histoire sans problèmes avec les droits télévisuels, mais c’est tout autre.
Selon un document étudié et partagé par Diario AS, on apprend que les clubs de Liga ont perdu une somme à neuf chiffres dans cette affaire.
700 millions partis en l’air
D’après l’étude publiée par l’agence de presse espagnole EFE Sports, le piratage numérique a salé l’addition pour les écuries du championnat national. Pourtant, la Liga avait bloqué deux plateformes rassemblant plus de 400 000 personnes en février dernier, diffusant à l’époque tous les matchs espagnols. Javier Tebas s’était félicité et dit "fier de démontrer sa capacité à répondre à la fraude audiovisuelle avec une action efficace menée par une équipe spécialisée."
Un chiffre qui montre que le piratage peut frapper n’importe quel pays, surtout là où les prix des abonnements sont relativement chers comme en France ou en Espagne, où, par exemple, un supporter du Barça doit débourser 30 euros chez un certain DAZN pour cinq rencontres, une soixantaine pour toutes les rencontres en plus disponibles sur la plateforme Movistar+.
Pour résumer
La Liga, comme la Ligue 1, subit de lourdes pertes à cause du piratage. Une étude révèle un manque à gagner de 700 M€, malgré des actions contre des plateformes illégales. Le coût élevé des abonnements en Espagne alimente ce phénomène.