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Boavista, club de Gérard Lopez, privé d’électricité dans son stade à cause de factures impayées

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Le fournisseur d’électricité de Boavista, qui appartient à Gérard Lopez, comme les Girondins de Bordeaux, a décidé de couper l’électricité du stade Bessa XXI. Criblé de dettes, le club portugais n’a pas payé les factures.

De nouveaux soucis pour un club de Gérard Lopez. Comme rapporté par le quotidien sportif portugais A Bola, Boavista, propriété de l’homme d’affaires luxembourgeois, comme les Girondins de Bordeaux, fait face à un problème de facture impayées. En réponse, le fournisseur d’électricité a tout simplement décidé… de couper le courant.

L'incident a duré près d'une semaine. Selon O Jogo, la situation est revenue à la normale dans la journée de mardi 22 avril après paiement de la dette.

Parce que le stade de Bessa XXI, où évolue habituellement Boavista, deuxième club de la ville de Porto, n’avait donc plus d’électricité, les joueurs étaient contraints de s’entraîner à Esmoriz, à 30 km plus au sud.

En outre, cela mettait en péril l'organisation du match prévu ce dimanche contre le Sporting, comptant pour la 31e journée de championnat. Une situation pas idéale sachant que Boavista lutte actuellement pour son maintien. À quatre journées de la fin, le club portugais est relégable et pointe à trois points du barragiste.

Criblé de dettes

Détenu à 66% par Gérard Lopez, Boavista est criblé de dettes. L’été dernier, la société ayant rénové le stade avait obtenu gain de cause auprès de la justice pour saisir certaines sommes dues. Interdit de recruter pendant cinq mercatos, le club a engagé cet hiver six joueurs libres de tout contrat, dont l’international français Layvin Kurzawa.

La situation de Boavista s’ajoute donc à la longue liste des déboires de Gérard Lopez. A l’été 2024, les Girondins de Bordeaux, dont il est propriétaire depuis 2021, une période où le club au Scapulaire était déjà au bord du dépôt de bilan, ont été relégués administrativement en National 2. Avant cela, le Luxembourgeois avait cédé le Losc en laissant 120 millions d’euros de dettes. En 2022, le Royal Excel Mouscron (Belgique), un autre club qu’il détenait, a fait faillite.

F.Ga