Boavista, en pleine crise sportive et financière, est menacé d’expulsion de son stade. Gérard Lopez est pointé du doigt.
À quatre journées de la fin, Boavista FC lutte désespérément pour sa survie en Liga Portugal. Le club occupe la 17e place du classement, à cinq points du premier non-relégable. Chaque match est désormais décisif. La réception du Sporting CP, leader actuel du championnat, s’annonce comme un obstacle majeur. L’équipe n’a plus de marge. La situation sportive est critique.
Mais une crise plus profonde, structurelle et administrative, aggrave le contexte. Depuis quelques jours, les joueurs ne peuvent plus s’entraîner dans leur enceinte habituelle, le stade du Bessa XXI. Ils sont relégués à Esmoriz, à plus de 30 kilomètres, pour préparer leurs matchs.
Une coupure d’électricité symptomatique
Le stade est aujourd’hui privé d’électricité. Le fournisseur a interrompu la distribution cette semaine. Motif : factures impayées. Selon A Bola, cette coupure menace directement le déroulement des prochains matchs à domicile. L’incertitude règne sur la possibilité même d’utiliser l’infrastructure ce week-end.
Cette défaillance énergétique n’est pas un simple incident. Elle illustre l’effondrement de la gestion administrative du club. Le non-paiement des services essentiels montre à quel point Boavista est au bord de l’asphyxie financière.
Gérard Lopez, un nom devenu synonyme de désastre
Le point commun de tous ces déboires porte le nom de Gérard Lopez. Le propriétaire du club, tristement célèbre pour ses échecs répétés, est une fois de plus dans l’œil du cyclone. En France, il avait précipité la chute des Girondins de Bordeaux.
Contacté par A Bola, Gérard Lopez n’a pas répondu. Son silence en dit long sur la gravité de la situation. L’homme d’affaires luxembourgeois semble, une fois encore, avoir abandonné un club à son sort.
Une gestion calamiteuse et des sanctions à répétition
La catastrophe actuelle ne surprend pas les observateurs. En mars dernier, Boavista avait déjà été interdit de recrutement pour cinq mercatos. Une sanction extrêmement lourde, conséquence de manquements financiers répétés.
Le club, déjà affaibli sur le plan sportif, est privé de toute possibilité de renouvellement d’effectif. Cette interdiction handicape lourdement le travail de l’entraîneur. L’avenir sportif semble de plus en plus bouché.